Néo-libéral
Le libéralisme est une tradition de pensée vieille de plusieurs siècles, dont des auteurs se sont illustrés de façon ininterrompue en Europe depuis le dix-septième siècle, et dont on peut faire remonter des traces jusqu'à Lao-Tseu en Chine et Aristote en Grèce. Il n'y a rien de "néo" dans le libéralisme, mais bien plutôt du "paléo" parfaitement assumé - de nombreux libéraux, après l'exemple de Hayek, se disent explicitement "Old Whig", se rattachant ainsi à la tradition anglaise du dix-septième siècle. En fait, les seuls qui se soient jamais explicitement appelés néolibéraux étaient les "new liberals" - Keynes et d'autres sociaux démocrates à sa suite, qui rejetaient explicitement les principes du libéralisme classique, mais se réclamaient du "Liberal Party" anglo-saxon et de ses versions d'outre-mer. D'où la dérive du terme "liberal" qui dans les pays anglo-saxons et particulièrement aux États-Unis, se rapporte à l'idéologie sociale-démocrate franchement étatiste de ces partis. Et nul depuis les années 1930 n'a même utilisé le terme "new liberal" pour désigner ceux qui de nos jours sont seulement des "liberals". Ainsi, il n'y a nulle part dans le monde quiconque pour se réclamer d'un quelconque "néolibéralisme". Les socialistes, ayant peur d'argumenter avec les libéraux sur le fond, préfèrent tenter de les discréter sans leur donner la possibilité de s'exprimer, en préfixant le nom de "libéral" du préfixe dérisoire "néo". Ils targuent d'ailleurs de ce sobriquet aussi bien les libéraux qu'ils veulent faire taire que tous les phénomènes issus du protectionnisme, du mercantilisme et de l'interventionnisme des États, promouvant ainsi une confusion qui empêche tout débat sur le fond. Utiliser le mot "néolibéral" est un signe d'une extrême bassesse intellectuelle ou morale de la part de la personne qui le profère.
Newton, Isaac (1642-1727)
Mathématicien et physicien britannique. Il mena des recherches fondamentales dans le domaine de l’optique et de la mécanique. Son œuvre maîtresse, les principes mathématiques de philosophie naturelle (1687), expose sa théorie de l’attraction universelle, qui rend compte des révolutions des astres autour du soleil et de la pesanteur des corps sur la terre. Il développa une réflexion épistémologique sur les méthodes scientifiques où il soutient que les théories ne doivent pas naître des hypothèses mais de l’expérience.
Nozik, Robert (1938-2002)
Professeur à Harvard, son livre Anarchie, Etat et utopie (1974), où il prône un Etat minimal, critiquant ainsi les positions de John Rawls, le rend immédiatement célèbre et fait de lui l’un des théoriciens du libertarisme (même si lui-même en attribue la paternité a Murray Rothbard).