Présentation du parti:
Le 26 Avril 2001, s’est ouverte à Nador (Nord du Maroc), la conférence fondatrice du Parti Marocain Libéral (PML), dirigée par l’avocat et ancien ministre des Droits de l’Homme, Mohammed Ziane. Cette conférence a vu la participation de près de 2 000 conférenciers représentant différentes régions du Maroc. Les fondateurs du PML souhaitent mettre fin au retard du Maroc par rapport aux pays riches et ainsi suivre l’évolution de ces derniers en tendant vers plus de modernité et en le dotant d’une position plus stratégique : « L’Europe du Sud et non l’Afrique du Nord. »
Partant du constat que « les forces politiques responsables du pays ne contrôle pas les données de la crise, et semblent être dépassés par les événements. Les forces de l'opposition présentent sur le paysage politique et qui sont censées remplacer le gouvernement pour pallier ses erreurs, ont montré leurs lacunes en termes de gestion et leur incapacité à proposer des solutions concrètes. »
Doté d’un esprit libéral, le Parti Marocain Libéral considère l’Homme et l’individu comme le capital de base, indispensable à toute société, et apprivoise le progrès en adoptant des stratégies gagnantes en termes d’investissement étatique, à moyen et à long termes, en particulier dans les secteurs dits « vitaux » de la vie de ces citoyens. En effet, le capital humain motive le progrès et donne un nouvel espoir. Pour le PML, il est indispensable de soutenir, impliquer et encourager l’entreprenariat pour mettre fin à un protectionnisme archaïque et abolir les privilèges administratifs « Aucun responsable, peu importe son niveau de responsabilité, n’a le droit de prendre une décision de fermer une entreprise commerciale ou industrielle ». Pour les militants du PML, il est « Interdit d’Interdire. » Telle est notre devise permettant à tout citoyen d’être libre à condition que sa liberté soit régie par des lois et des devoirs.
En somme, le Parti Marocain Libéral est doté d’une vision réaliste de l’économie, de la société et de la politique ; Le PML maintient que la reconsidération de l’individu dans le processus de développement est la clé pour la prospérité et du progrès. La confiance des individus ne peut être gagnée que si l’intérêt national est au cœur de la préoccupation de tous.